
J’apprends le dessin et la peinture en autodidacte dès l’enfance, habitée par une furieuse rage de représenter ce que je vois et ce que j’imagine.
Poussée à des études « sérieuses », je me retrouve en khâgne, puis à l’université où j’étudierai l’histoire jusqu’au doctorat, me spécialisant en histoire médiévale.
Je n’ai rien oublié de la peinture, ni ses maîtres, ni son apprentissage patient. J’y recherche un accès à l’âme, et une figuration du divin, de la transcendance. Je pratique donc aussi bien le portrait, une quête qui m’habite depuis de nombreuses années, que des compositions figuratives où je tente de représenter ce qui est irreprésentable.
Comme d’autres, je crois que la peinture n’est pas morte, et qu’elle a encore à nous offrir de vastes mouvements d’émotion.